6621 jeunes bénévoles ont décidé d’être des ambassadeurs de paix pour véhiculer auprès des communautés des valeurs de cohésion sociale et de vivre ensemble pour une présidentielle apaisée. Pour mener à bien cette campagne, Ces derniers renforcent leurs capacités sur des notions essentielles. Une délégation du Ministère de la Cohésion Nationale s’est rendue le 22 août 2025 à Jacqueville et dans les communes de Songon et Yopougon pour s’assurer de l’effectivité de ces formations.

L’activité s’inscrit dans le cadre du projet « Jeunes bénévoles pour la paix » initié conjointement par le Ministère de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté et le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique.

Depuis le 19 août 2025, Ces jeunes bénévoles sont instruits sur l’éducation à la citoyenneté et au civisme, les mécanismes d’insertion professionnelle, les notions de base sur la cohésion Sociale, la lutte contre les rumeurs et la désinformation, la prévention et la Gestion pacifique des conflits, les techniques de causeries éducatives, le mécanisme d’alerte précoce de l’Observatoire de la Solidarité et de la Cohésion Sociale et la lutte contre les discours de haine.

Ces modules de formation sont tous aussi importants les uns que les autres car ils permettront d’avoir les outils nécessaires dans l’accomplissement des missions sur le terrain. C’est ce que mentionne Ebébé Shammah Jean-David, bénévole pour la paix et leader de jeunesse à Jacqueville. Il salue l’initiative gouvernementale. « L’initiative est louable (…) Au sortir d’ici, je deviens immédiatement un ambassadeur de paix car il est de mon devoir de transmettre ce que j’ai appris à mon entourage. J’irai faire comprendre à mes frères jeunes que nous sommes l’avenir de notre pays. Il faut les convaincre à ne pas s’engager dans toutes les actions visant à troubler la paix et la cohésion sociale ».

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Quant à Coulibaly Yéli Maïmouna, l’une des participants à Abobo, elle démontre le même engagement. Elle déclare avoir reçu des connaissances pour être une bonne citoyenne de paix au sein de sa communauté. « Avant d’atteindre la masse, mon rôle sera d’abord de sensibiliser ma famille sur les notions que j’ai apprises. Je pense avoir les moyens nécessaires pour convaincre ma communauté que l’élection présidentielle n’est qu’un jeu démocratique et non une guerre. La paix passe obligatoirement par nous et nous devons la préserver ».

A travers une approche interactive, les auditeurs appréhendent les concepts à partir des exposés et des cas pratiques soumis par les encadreurs. M’Bé Edgard, Directeur Régional (Grands Ponts) de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté fait partie des formateurs. Il se réjouit de la détermination des jeunes à transformer positivement leurs communautés. « Nous avons vu des jeunes très motivés et prêts à aller sur le terrain pour faire en sorte que les habitants des Grands-Ponts vivent dans un climat apaisé avant, pendant et après les élections ». 

Soro Mangoua Laurette, Directrice Générale du Programme National de Cohésion Sociale (PNCS) et membre du Comité de Coordination du projet est venue encourager les jeunes bénévoles à s’impliquer activement dans ce processus de consolidation de la paix. Elle indique par ailleurs que l’initiative leur permet également de se responsabiliser à un certain niveau pour relayer ces formations à leur entourage, de sorte à participer au développement de la paix sur le plan national. « Au terme de cette formation, ces jeunes seront des relais sur le terrain dans toutes les localités concernées par le projet. Sur les 6621 bénévoles en formation, chaque jeune devra sensibiliser 10 personnes dans leur environnement immédiat sur les mêmes thématiques par semaine. » Ajoute-t-elle.

Depuis l’ouverture des sessions de formation, les jeunes des régions du Gôh, du Cavally, du Guémon, du Lôh-Djiboua, du Tonkpi, du Haut-Sassandra, du Sud-Comoé, du Moronou, de l’Iffou et dans certaines communes du District autonome d’Abidjan ont déjà renforcé leurs capacités. 

Le Projet « Jeunes Bénévoles pour la paix » est à sa phase pilote et couvre 16 régions et les 02 districts autonomes de la Côte d’Ivoire.